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Libération

Une verte «bobo tendance BCBG»

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Florence Lamblin, l’élue du XIIIe arrondissement de Paris mise en cause par les enquêteurs, est arrivée en politique par le biais associatif.
publié le 14 octobre 2012 à 22h26

Qui est Florence Lamblin, cette élue parisienne écologiste mise en examen pour blanchiment en bande organisée et association de malfaiteurs ? Mise en cause dans une affaire en lien avec un trafic de drogue, l’intéressée dément publiquement et fermement par le biais de son avocat, et à coups de SMS envoyés à ses amis politiques. Sa version : elle a été prise au piège en voulant rapatrier de l’argent en France depuis un compte en Suisse au nez et à la barbe du fisc.

Politiquement, cette quadragénaire, architecte-urbaniste de profession, détient un mandat modeste : adjointe au maire du XIIIe arrondissement de Paris, chargée du développement durable, elle ne siège pas à la mairie centrale, c'est-à-dire au Conseil de Paris dans l'hémicycle de l'Hôtel de Ville. Pour autant, Florence Lamblin n'est pas la dixième roue du carrosse de l'écologie politique : en 2007, elle était la candidate des Verts dans la dixième circonscription de Paris et avait obtenu 4,87% des voix au premier tour, face notamment au candidat socialiste Serge Blisko, qui l'avait emporté au second tour.

Plan de carrière. Plusieurs conseillers du XIIIe arrondissement la décrivent comme une élue de proximité, arrivée à la politique par le biais associatif. «Elle avait créé une association de défense du quartier des Peupliers qui luttait notamment contre le trafic automobile de transit», raconte Jérôme Coumet, maire (PS) du XIIIe. Elle est ensuite entrée chez le