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Gendarmes et CRS verrouillent les abords du futur aéroport de Nantes

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Après l'évacuation d'opposants au projet à Notre-Dame-des-Landes, les forces de l'ordre sont restées sur place dans la nuit.
Des gendarmes près d'une maison squattée par des opposants au projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes. (Photo Stéphane Mahé. Reuters)
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publié le 17 octobre 2012 à 9h29
(mis à jour le 17 octobre 2012 à 10h41)

Les opérations des forces de l'ordre très nombreuses qui ont procédé à l'expulsion mardi de quelques 150 squatters anti-aéroport autour de Notre-Dame-des-Landes se poursuivaient mercredi à l'aube. Il s'agit de «la sécurisation physique des sites» et de «protéger les entreprises qui vont intervenir», indiquait-on mercredi matin à la préfecture de Loire-Atlantique.

Les sites évacués ont commencé à être déménagés mardi et certains qui contiennent de l’amiante nécessitent des dispositifs spécifiques avant de procéder à leur destruction. Des entreprises doivent venir mercredi pour procéder à leur fermeture afin qu’ils ne puissent pas être réoccupés. Une première destruction de maison a débuté ce mercredi, peu après 9 heures, sous haute surveillance.

Le préfet de Loire-Atlantique, Christian de Lavernée, avait indiqué mardi que les renforts de 500 gendarmes et CRS venus pour expulser onze lieux occupés illégalement resteraient sur place «quelques jours» : à l'aube, mercredi, des convois de plusieurs dizaines de véhicules des forces de l'ordre étaient visibles en plusieurs endroits autour de Notre-Dame-des-Landes.

Des gendarmes quadrillaient les abords du village lui-même, des CRS étaient stationnés à Bel Air, l'un des lieux évacués mardi matin, et des camions équipés de puissants projecteurs ba