Le Contrôleur des prisons préconise une amélioration des conditions de mise en oeuvre du régime de «semi-liberté», modalité d'exécution des peines pouvant contribuer significativement, selon lui, à la prévention de la récidive.
Dans un avis publié mardi au Journal officiel, le Contrôleur général des lieux de privation de liberté (CGLPL) Jean-Marie Delarue rappelle que la semi-liberté permet de sortir de prison à certaines heures pour exercer une activité professionnelle.
Un condamné est placé sous ce régime, à titre probatoire, soit par le juge qui prononce la peine (inférieure ou égale à deux ans de prison), soit sur décision du juge d'application des peines. Il est assorti d'obligations (respect des horaires, entretiens, soins...) et la semi-liberté peut être révoquée si elles ne sont pas respectées. Au 1er janvier, 1 857 personnes en bénéficiaient, ce qui représente moins de 3 % des «détenus de droit commun».
La semi-liberté est «un instrument très utile, bien conçu dans son principe, qui peut contribuer très significativement à la réinsertion des personnes condamnées et à la prévention de la récidive», estime le Contrôleur.
«Encore faut-il donner à ceux qui en sont l'objet l'envie de réussir», ce qui «dépend d'eux-mêmes», mais aussi des «conditions matérielles de vie» et des droits dont est assortie la semi-liberté, ajoute-t-il. Or, du fait d'établissements surpeuplés et de locaux souvent anciens, «la semi-liberté se