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De douze à dix-huit mois de prison requis dans le procès des surirradiations d'Epinal

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Sept personnes, dont deux médecins, comparaissaient depuis un mois devant la justice dans cette affaire de surdoses de radiations.
Vue exérieure du centre hospitalier Jean Monnet en date du 13 octobre 2006 à Epinal. (Photo Jean-Christophe Verhaegen. AFP)
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publié le 23 octobre 2012 à 7h47
(mis à jour le 23 octobre 2012 à 17h41)

Des peines de dix-huit mois de prison ferme contre les deux anciens médecins de l'hôpital d'Epinal et d'un an de prison ferme contre leur collègue radiophysicien ont été requises mardi au procès du plus grave accident de radiothérapie recensé en France.

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Entre 2001 et 2006, près de 450 patients de l'établissement traités pour des cancers de la prostate ont été victimes de surdoses de radiation causées par deux dysfonctionnements distincts de la radiothérapie d’Epinal, qui valent à ces trois praticiens d'être jugés devant le tribunal correctionnel de Paris depuis le 24 septembre.

Les deux vice-procureurs Marie-Odile Dejust et Dominique Perard ont mis en exergue la responsabilité du radiophysicien Joshua Anah - chargé du paramétrage des appareils - coupable à leurs yeux par sa «négligence inadmissible» d'homicides et blessures involontaires, non-assistance à personne à danger et destruction de preuves. Trois ans de prison, dont un an ferme, et une interdiction d'exercer la radiophysique médicale ont été réclamés.

Ces réquisitions sanctionnent une «cascade d'erreurs» due à la «désinvolture», au manque de «