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Sciences-Po s’apprête à désigner un successeur à Richard Descoings

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Sciences-Podossier
publié le 28 octobre 2012 à 21h16

Plus de six mois après le décès de Richard Descoings, le 3 avril à New York, Sciences-Po désigne son successeur à la tête de l’école lors de réunions prévues aujourd’hui et demain. Mais il faudra attendre le 22 novembre, date de la publication du rapport définitif de la Cour des comptes, pour que l’Etat entérine, ou non, son choix.

Comment va être choisi le nom du successeur ?

Cela va se passer en deux temps car Sciences-Po recouvre deux entités : l’Institut d’études politiques (IEP), l’école proprement dite, et la Fondation nationale des sciences politiques (FNSP), qui gère son budget. Comme ses prédécesseurs, Richard Descoings avait la double casquette de directeur de l’IEP et d’administrateur de la FNSP.

Aujourd’hui, le conseil d’administration de la Fondation, présidé par l’économiste Jean-Claude Casanova, se réunit en premier pour désigner son administrateur. Demain, le conseil de direction de l’IEP, présidé par le banquier Michel Pébereau, nommera son directeur. Les deux devront être la même personne. Cela suppose que les comités se soient entendus au préalable.

Y a-t-il un favori ?

Oui, c’est Hervé Crès, le numéro 2 de Sciences-Po depuis 2008 nommé administrateur provisoire après la disparition de Descoings. Pour la plupart des observateurs, il est le candidat de Casanova et Pébereau. Ces derniers démentent et affirment qu’au contraire le jeu n’a jamais été aussi ouvert - il faut dire que jusqu’ici le successeur était coopté.

Les trois autres finalistes - le politologue Dominique Reynié, l’ancien recteur Jean-Michel Blanquer et le diplom