Deux conseils doivent se réunir ces jours-ci (hier et aujourd’hui) pour désigner les futurs directeur et administrateur de Sciences-Po. Ces instances sont formées de personnes qui ont à cœur de choisir des candidats aptes à soutenir la dynamique de l’institution, mais aussi à résoudre les problèmes qu’elle a accumulés, non seulement durant ces derniers mois, mais aussi durant ces dernières années. Des informations concordantes laissent toutefois entendre que le choix serait déjà fait et qu’il ne resterait qu’à l’avaliser. Comme une grande partie du personnel de Sciences-Po, nous espérons qu’il n’en n’ira pas ainsi et que les conseils pourront assumer leurs responsabilités.
La réponse à quelques questions simples peut aider à guider leur choix :
- Peut-on refuser un calendrier fixé autant par l’autorité de tutelle que par le simple bon sens en proposant un administrateur de la FNSP et un directeur de l’IEP avant la publication et la diffusion du rapport final de la Cour des comptes (à venir le 22 novembre) ? N’est-il pas souhaitable, après délibération des conseils, d’adopter des mesures pour répondre aux critiques et demandes, puis seulement de proposer une équipe apte à mener ce projet et à l’inscrire dans une stratégie globale ? Bousculer ce calendrier, c’est vouloir imposer un rapport de force qui peut être perçu comme une provocation.
- Etre puissant, c’est choisir sa loi. Sciences-Po a des statuts qui méritent d’être préservés. Ces statuts distinguent des fonctions : un ad