Le groupe Ecologiste a annoncé mardi qu’il utiliserait son droit de tirage, pour obtenir la mise en place une commission sur les dysfonctionnements des services de renseignement dans les affaires Merah, Karachi et Tarnac.
Cette commission d’enquête, constituée de 30 députés représentants tous les groupes à l’Assemblée nationale, devrait être mise en place fin janvier pour entamer ses travaux début février, a précisé le député EE-LV Noël Mamère, lors d’une conférence de presse à l’Assemblée nationale.
«Il ne s'agit pas d'une commission parlementaire ciblée sur une seule affaire», a indiqué Noël Mamère. Elle «va s'intéresser à l'action des services de renseignements» sur la surveillance de «mouvements radicaux armés», a-t-il poursuivi en citant les affaires Merah, Karachi et Tarnac. Il a en outre espéré que les députés PS et radicaux de gauche s'associeraient à la demande de commission des Verts. Jusqu'à présent un seul député socialiste, Gérard Bapt, s'est associé à cette initiative.
Selon la proposition déposée sur le bureau de l'Assemblée, la commission d'enquête vise à examiner «le fonctionnement des services de renseignement français dans le suivi et la surveillance des mouvements radicaux armés, et notamment des filières jihadistes existant sur le territoire français».
La mise en place d’une commission a été demandée par les avocats des familles des victimes de Mohamed Merah qui s’interrogent notamment sur les failles de la DCRI dans la su