Des heurts ont opposé vers midi les forces de l’ordre et les opposants au projet d’aéroport Grand Ouest à Notre-Dame-des-Landes, près de Nantes, sur le site où ils construisent des cabanes depuis la manifestation de «
réoccupation
» de samedi.
Alors que deux pelleteuses et une benne se trouvaient sur ce site pour ramasser les matériaux de construction et les outils, plusieurs dizaines d’opposants ont surgi des bois jouxtant les constructions, en jetant bouteilles de verre et cailloux, tandis que les forces de l’ordre répliquaient avec des grenades et bombes lacrymogènes.
Dans la zone noyée dans un épais brouillard de lacrymogènes, au milieu des cris, des opposants ont aussi lancé de gros pétards tandis que les forces de l’ordre faisaient des sommations. Les opposants ont surgi de tous côtés, entraînant beaucoup de confusion et une situation très tendue durant laquelle un gendarme a été légèrement blessé à la main et deux journalistes TV à la tête. Les heurts se poursuivaient aussi dans un champ de maïs jouxtant La Châtaigneraie où les pelleteuses ont dû arrêter leurs travaux en raison des affrontements.
Quelque 500 gendarmes ont mené vendredi matin une opération d'expulsion des squatteurs réinstallés sur le site du futur aéroport contesté de Notre-Dame-des-Landes, près de Nantes, moins d'une semaine après une manifestation géante de «réoccupation» de la zone.
«Ca attaque de partout !», a indiqué un opposant joint au téléphone tôt dans la matinée. Un corr