Le procès en appel de l’Allemand Dieter Krombach pour le meurtre de sa belle-fille Kalinka en 1982, a débuté mardi devant les assises de Créteil, mettant de nouveau face à face l’accusé de 77 ans et le père de la victime, André Bamberski, qui le traque depuis 30 ans.
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Arrivé jusqu’au box en chaise roulante, Dieter Krombach, dont les problèmes de santé avaient émaillé les audiences de première instance, a rejoint son banc d’une démarche mal assurée.
«Bonjour Dieter Krombach !», lui a lancé le président Hervé Stephan avant de lui faire décliner son identité et de procéder au tirage des jurés qui siégeront jusqu'au 14 décembre. Dieter Krombach est rejugé pour un meurtre qu'il a toujours nié et qui a lui valu 15 ans de prison en première instance, en octobre 2011.
Kalinka a été retrouvée morte dans son lit, au domicile de son beau-père où elle vivait avec sa mère, à Lindau, près du lac de Constance, le 10 juillet 1982. Elle avait 14 ans, était en parfaite santé et l’autopsie a conclu à une mort inexpliquée.
Au procès devant les assises de Paris, les experts se sont rejoints sur l’hypothèse d’une asphyxie due à une régurgitation de substances alimen