«Fédération d'organismes de HLM, interlocuteur obligé des pouvoirs publics élit un nouveau président.» Tel est le faire-part qu'aurait pu publier l'Union sociale pour l'habitat (USH), qui regroupe tous les bailleurs sociaux de France. Ses membres doivent voter aujourd'hui pour se trouver un nouveau chef de file. Il succédera à Thierry Repentin, nommé en juin dernier ministre délégué à la Formation professionnelle et à l'Apprentissage. «Ça ne va pas être la guerre comme à l'UMP», plaisante un homme du sérail.
Convoitée. Trois candidats sont en lice. Le premier, Michel Ceyrac, est un professionnel du secteur. Il a dirigé plusieurs sociétés de HLM liées au 1% logement. Les deux autres postulants sont le député (PS) de la Meuse Jean-Louis Dumont, et un ex-député socialiste du Nord, Alain Cacheux. Traditionnellement l'USH est dirigée par un politique de gauche : les anciens ministres socialistes Roger Quilliot ou Michel Delebarre se sont succédé à sa tête avant Thierry Repentin. La fonction de président de l'USH est très convoitée. C'est un poste «qui donne accès à tout l'appareil administratif et politique français», analyse un connaisseur du monde HLM. Le président de l'USH discute, avec les commissions et les groupes parlementaires, lors d'examen de projets ou de proposition de loi relatifs à l'habitat. C'est un interlocuteur inévitable pour tout ministre du Logement. En période électorale, le monde du logement social est très courtisé. En sep