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Récit

Les services de renseignements dans la mire des députés

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L'affaire Merahdossier
L’Assemblée a validé la commission d’enquête parlementaire sur «le fonctionnement des services de renseignement français dans le suivi et la surveillance des mouvements radicaux armés» réclamée par Europe Ecologie-les Verts après l'affaire Merah.
Des voitures de police devant le siège de la Direction centrale du renseignement intérieur à Levallois-Perret (Photo Thomas Coex. AFP)
publié le 5 décembre 2012 à 17h02
(mis à jour le 5 décembre 2012 à 17h13)

L'Assemblée nationale a validé à 17 heures la commission d'enquête parlementaire sur «le fonctionnement des services de renseignement français dans le suivi et la surveillance des mouvements radicaux armés» à travers les affaires Merah, Tarnac et Karachi. L'initiative venait du groupe Europe Ecologie-les Verts, à commencer par Noël Mamère ayant exercé son droit (un seul par session) de créer une commission d'enquête à la demande insistante des familles de militaires victimes de Mohamed Merah : Chennouf, Ibn Ziaten et Legouad.

Seul un vote défavorable des 3/5e des 577 députés aurait pu l'empêcher. Le Parti socialiste a bien failli s'y opposer, la jugeant «inopportune politiquement», comme l'a souligné mardi le rapporteur PS du texte, Dominique Raimbourg, devant la commission des lois. Il a invoqué le fait qu'une commission d'enquête risquait de se heurter «au secret défense» et d'entrer en concurrence avec la mission d'évaluation des services de renseignement conduite actuellement par Jean-Jacques Urvoas, à la demande expresse du ministre de l'Intér