L'audience a duré moins de cinq minutes. Devant le tribunal du Bronx, le juge Douglas McKeon s'est avancé. «Il y a dix minutes, nous sommes parvenus à un règlement, lance-t-il à l'attention de Nafissatou Diallo et de ses avocats. L'accord a été traduit à Mme Diallo pour être sûr qu'elle n'ait pas d'inquiétude», poursuit le magistrat. Et d'expliquer qu'il avait commencé à s'entretenir le 28 novembre avec la femme de chambre qui a accusé Dominique Strauss-Kahn d'agression sexuelle au Sofitel, afin «d'évaluer sa volonté de parvenir à une solution négociée». Selon le juge, les discussions se sont poursuivies pour aboutir, à la fin de la procédure civile. «Le montant du règlement financier reste confidentiel», précise-t-il encore, comme on pouvait s'en douter. Et de soudain confier son «affection» pour Nafissatou Diallo, «qu'il a appris à connaître». Avant de souhaiter de «bonnes vacances à tout le monde».
Menotté. Il aura donc suffi de quelques instants dans la salle 600 de la cour suprême du Bronx pour mettre fin à une incroyable saga politique, médiatique et judiciaire de plus de dix-huit mois qui a secoué la planète. Les images de DSK sortant menotté d'un commissariat de Harlem, après les accusations portées par Nafissatou Diallo le 14 mai 2011, ont fait le tour du monde. A l'époque, Strauss-Kahn est à quelques jours de déclarer sa candidature à la présidence de la République, et il appa