Un collectif d’infirmiers et aides-soignants, appelé «Ni bonnes, ni nonnes, ni pigeonnes» et lancé sur facebook pour dénoncer les conditions de travail de ces professions, a appelé à des rassemblements lundi dans plusieurs villes de France. Le mouvement, qui comptait lundi 27 765 membres sur facebook, a été initié au mois d’octobre par une infirmière parisienne souhaitant garder l’anonymat, a expliqué à l’AFP sa vice-présidente, Sarah Guerlais.
Il regroupe «des infirmières, du privé comme du public, libérales ou non, mais aussi des aides-soignantes et des auxiliaires de puériculture» dénonçant des conditions de travail qui «mettent en danger le patient» et réclamant «une revalorisation des statuts et des salaires», selon elle. «Nous refusons de contribuer à un système qui privilégie la rentabilité au détriment de la qualité des soins», a souligné Sarah Guerlais.
Pour faire entendre ces revendications, le collectif avait appelé des rassemblements lundi, notamment à Caen, Clermont-Ferrand, Rennes, Bordeaux, Lyon, Nice, Nantes ou encore Orléans. A Paris, seule une dizaine d'infirmières vêtues de blouses blanches et de masques se sont retrouvées devant le ministère de la Santé, autour d'une banderole «infirmiers mais également aides-soignant(e)s, mobilisons-nous pour améliorer nos conditions de travail», a constaté une journaliste de l'AFP.
En outre, une pétition ayant recueilli près de 5 000 signatures a été mise en ligne. Ses auteurs d