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Repères. Don et congélation d'ovocytes

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publié le 7 janvier 2013 à 21h56

L’ouverture aux donneuses sans enfant

En 2011, le législateur a voulu encourager les dons en permettant à celles qui ne sont pas encore mères de donner et conserver une partie de leurs ovocytes prélevés pour elles-mêmes, en cas d'infertilité ultérieure. On estimait jusqu'alors que la donneuse devait avoir enfanté, pour ne pas risquer de regretter son don. Mais le décret d'application se fait attendre. «Il arrive incessamment», assure l'Agence de la biomédecine. Il devrait préciser la proportion de dons et celle d'autoconservation.

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enfants sont nés grâce à une AMP en 2010 en France, dont 94 % sans recourir à aucun don. 5 % ont nécessité un don de spermatozoïdes et 0,8 % un don d'ovocytes.

L'ovocyte est la cellule reproductrice de la femme. Correspondant au stade terminal de la création du gamète féminin, elle est donc prête à être fécondée par les spermatozoïdes. Le terme de gamète désigne à la fois les cellules reproductrices féminines et masculines (spermatozoïdes).

«L’âge raisonnable limite pour qu’une femme utilise ses ovocytes congelés à 25 ans serait 45-50 ans. Il faudrait aussi empêcher les femmes de plus de 36 ans de réaliser cette conservation, car les ovocytes seraient alors trop âgés.»

Jean-Philippe Wolf chef du Cécos de l'hôpital Cochin

17%

C'est la proportion d'enfants nés de mères âgées de 35 ans et plus, sur le total des naissances en France en 2011. Sont concernés 140 245 nouveau-nés sur