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A Paris, la semaine de 4,5 jours à reculons

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Rythmes scolaires. Inquiets de la réforme Peillon, des enseignants appellent à la grève mardi.
publié le 16 janvier 2013 à 21h26
(mis à jour le 17 janvier 2013 à 11h06)

La réforme des rythmes scolaires passe mal à Paris. Une bonne partie des enseignants du primaire seront en grève le 22 janvier, à la veille de la présentation en Conseil des ministres de la grande loi de refondation de l’école. Une mobilisation qui sonne comme un avertissement pour le ministre de l’Education, Vincent Peillon, décidé à rétablir la semaine de quatre jours et demi malgré les réticences.

Coût. Selon le SNUipp, principal syndicat du primaire, 201 écoles sur les 272 contactées - sur un total de 662 - seront fermées mardi prochain à Paris. La grève, appelée par une intersyndicale, fait suite à plusieurs mobilisations réussies dans la capitale. Une manifestation est aussi prévue le 23 janvier, au niveau de l'Ile-de-France. Objectif : obtenir le retrait de la «pseudo-réforme» des rythmes scolaires, un «bricolage politicien», selon les syndicats, qui va aggraver les conditions de travail des enseignants comme des élèves.

Selon la réforme, qui suscite de nombreuses réserves parmi les syndicats, y compris les plus hostiles à la semaine des quatre jours, les écoles vont repasser aux quatre jours et demi avec le mercredi matin - contre le samedi matin avant 2008.

Les journées des élèves, trop denses, vont être un peu raccourcies - d’une demie heure au moins. Les communes devront alors prendre le relais, en proposant des activités péri-éducatives.

Inquiètes du coût que cela va entraîner, les communes ont obtenu que la réforme soit étalée sur