L'affaire Elodie Kulik, une directrice d'agence bancaire violée et tuée en 2002 dans la Somme, pourrait connaître un nouveau tournant à l'issue de la garde à vue de sept hommes interpellés mercredi dans l'Aisne. Ils font partie de l'entourage du principal auteur présumé, décédé quelques mois après le drame et identifié dix ans plus tard, a indiqué le parquet d'Amiens, confirmant une information du Courrier Picard. La justice multiplie les auditions depuis qu'il y a un an jour pour jour, l'enquête a connu un rebondissement spectaculaire avec l'identification de cette personne grâce une nouvelle technique de reconnaissance ADN, utilisée pour la première fois en France.
Interrogés à la gendarmerie d'Amiens, les sept hommes, âgés de 28 à 45 ans, pourraient voir leur garde à vue de vingt-quatre heures éventuellement prolongée. Le parquet veut savoir s'ils ont des éléments à apporter dans l'enquête. «S'ils sont là, ce n'est pas par hasard, mais l'état des investigations nécessite des vérifications», a indiqué une source proche du dossier, interrogée sur la possible présence de suspects, parmi les personnes interpellées.
«Rendez-vous au tribunal»
Mi-décembre, l’ancienne compagne du principal suspect avait été placée en garde à vue puis laissée libre, la présence de son ADN retrouvé sur la scène de crime n'étant pas jugée suffisante pour la retenir. Elle avait contesté toute implication dans l’affaire. Auparavant, dès le 12 avril, quatre hommes avaient été entendus en qualité de témoins puis