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Cercle Wagram: les prévenus ramassent gros en correctionnelle

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Le tribunal de Paris a prononcé des peines de un an avec sursis à six ans ferme pour neuf prévenus dans l'affaire du «putsch» au cercle de jeu parisien.
La façade du cercle Wagram, à Paris. (Photo Miguel Medina. AFP)
publié le 18 janvier 2013 à 14h57

Pour un putsch sans armes ni violences autres que verbales, c'est cher payé. Même s'il s'est tenu à des condamnations plus faibles que les réquisitions du parquet, le tribunal correctionnel de Paris n'a pas fait de cadeaux, vendredi, prononçant des peines, pour neuf prévenus, allant de un an de prison avec sursis à six ans ferme, dans l'affaire du «Cercle Wagram».

La peine la plus lourde - six ans ferme- frappe Jean-Luc Germani, caïd corse en cavale et présenté comme le cerveau de ce putsch au Wagram, qui a eu lieu le 19 janvier 2011. Jusque-là, le cercle de jeux parisien était, selon la police, contrôlé par la Brise de mer et les frères Guazzelli. Surtout Angelo, depuis la mort violente de son frère Francis en 2009. Avec ce putsch, le Wagram est passé sous le contrôle de Jean-Luc Germani, beau-frère et héritier des affaires de Richard Casanova, assassiné en 2008.

Lors de l'audience, du 5 au 21 décembre, le parquet avait requis de lourdes peines, de dix-huit mois avec sursis à sept ans ferme, contre les dix prévenus jugés pour «extorsion» et «association de malfaiteurs».

A lire aussi notre récit du procès: «Wagram : les Corses filaient les jetons»

Présentés comme des «hommes de main» de Jean-Luc Germani, quatre autres prévenus (deux en fuite et deux en détention provisoire) ont écopé de peines allant de trente mo