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Le PKK dément que le suspect de l'assassinat de trois militantes soit un de ses membres

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Selon un responsable du Parti des travailleurs du Kurdistan, qui écarte la piste d'un règlement de comptes interne, l'auteur du triple assassinat est lié à la Turquie.
Murat Karayilan en octobre 2009 dans le nord de l'Irak. (Photo Mustafa Ozer. AFP)
publié le 23 janvier 2013 à 15h22

Murat Karayilan, chef militaire du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) a exclu mercredi que l’homme mis en examen pour l’assassinat à Paris de trois activistes kurdes, dont une figure historique du PKK, soit lié à son mouvement armé. «La personne en question n’est pas un membre de notre mouvement et il n’est ni connu par nous ni par nos dirigeants en Europe», a-t-il dit à l’agence pro-kurde Firat depuis le nord de l’Irak où le PKK dispose d’un commandement central et de repaires.

Le procureur de Paris François Molins a annoncé lundi la mise en examen d'Ömer Güney, présenté comme un ressortissant turc de 30 ans qui dit appartenir depuis deux ans au PKK, considéré comme une organisation terroriste par bon nombre de pays. «Les allégations concernant les liens du suspect avec le PKK ne reflètent pas la réalité cor il n'est pas facile de devenir membre du PKK en deux ans. Le PKK ne recrute pas de cette façon en Europe», a souligné le principal commandant du PKK.

Selon Murat Karayilan, «personne ne peut commettre un tel crime s'il n'a pas bénéficié d'un strict entraînement militaire», affirmant que le triple assassinat d'activistes kurdes, liés à cause du PKK à Paris était sans doute l'œuvre d