L’agence européenne du médicament (EMA) va réexaminer les pilules contraceptives de 3e et 4e générations à la demande de la France, a indiqué lundi l’EMA, basée à Londres.
Ce réexamen va «permettre de déterminer s'il est nécessaire de restreindre l'usage de ces médicaments aux femmes qui ne peuvent pas prendre d'autres contraceptifs oraux combinés» (pilules oestro-progestatives, ndlr), a ajouté l'EMA.
La France avait annoncé le 11 janvier qu'elle demandait cette réévaluation à l'EMA, alors qu'elle veut restreindre la prescription des pilules de 3e et 4e générations au profit de celles de 2e génération, qui présentent moins de risque.
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Le même jour, l'agence européenne avait souligné qu'elle n'avait à cette date reçu «aucune nouvelle preuve» d'un état membre de l'Union européenne sur les risques de caillots sanguins provoqués par ces pilules.
Il est bien établi que les contraceptifs combinés comportent un risque «très rare» de thrombo-embolies veineuses (formations de caillots sanguins, ndlr), a souligné lundi l'EMA.