Bureaux, magasins ou encore façades de monuments devront être plongés dans le noir la nuit à partir du 1er juillet, une mesure de sobriété largement consensuelle à laquelle échapperont toutefois quelques zones touristiques dans Paris, Lyon, Marseille et 38 autres communes.
L'arrêté publié mercredi au Journal Officiel, préparé par l'ancien exécutif et dont le cap avait été confirmé en novembre par la ministre de l'Ecologie Delphine Batho, pose plusieurs nouvelles règles. Côté façades, toutes les illuminations de bâtiments non résidentiels devront cesser au plus tard à une heure du matin : «monuments, mairies, gares, tout ce qui n'est pas résidentiel», a confirmé à l'AFP le ministère de l'Ecologie.
Les hôtels et tout ce qui relève de l'éclairage public (lampadaires, éclairage des routes, etc.) ne sont pas concernés. Les vitrines de magasins devront elles aussi être éteintes à 1 heure ou «une heure après la fin de l'occupation de ces locaux», si celle-ci est plus tardive. Enfin, les éclairages intérieurs des «locaux à usage professionnel» - bureaux par exemple - devront eux aussi être éteints au maximum une heure après la fin de l'occupation, le contrôle revenant à la mairie dans la plupart des cas.
Le ministère prévoit néanmoins des dérogations accordées par le préfet pour la veille des jours fériés, les illuminations de Noël, lors d'événements nocturnes locaux mais surtout «dans les zones touristiques d'affluence exceptionnelle ou d'animat