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Les gynécos «réservés» sur l'arrêt des ventes de Diane 35

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Le Syndicat national des gynécologues obstétriciens de France appelle à évaluer «correctement» la balance entre les risques et les bénéfices du médicament.
Le médicament anti-acné Diane 35 va prochainement de nouveau être commercialisé en France, mais avec des précautions renforcées. (Photo Philippe Huguen. AFP)
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publié le 31 janvier 2013 à 16h00

La décision prise par les autorités sanitaires d'arrêter les ventes de Diane 35 d'ici à trois mois suscite des «réserves» de la part des gynécologues, assure le Syndicat national des gynécologues obstétriciens de France (Syngof) qui défend l'intérêt contraceptif de ce médicament antiacné.

«Diane 35 présente pour tous les gynécologues la spécificité appréciée par les jeunes femmes d'assurer leur contraception en traitant les ravages de l'acné pour certaines d'entre elles alors que bien des pilules de 2e génération peuvent les aggraver», souligne jeudi le Syngof dans un communiqué.

Avant la disparition de Diane 35 (groupe Bayer) et de ses génériques, les gynécologues s’interrogent sur les lacunes en matière de solutions thérapeutiques alternatives, poursuit le syndicat en évoquant l’isotrétinoïne, un traitement de l’acné sévère (Diane 35 est indiquée dans l’acné modérée, ndlr) pouvant entraîner des malformations foetales.

«La disparition de Diane en fera accroître l'usage», avance le Syngof, qui souligne par ailleurs que «Diane 35 évite des cures itératives d'antibiotiques au long cours». Se défen