Menu
Libération

Cinq «cold case» dans les archives de Libé

Article réservé aux abonnés
Retour sur quelques enquêtes sans coupables.
Des gendarmes escortent un homme de 40 ans mis en examen dans le cadre de l'enquête sur le meurtre d'Elodie Kulik, violée et tuée en 2002, le 18 Janvier 2013 à Amiens (Photo Philippe Huguen. AFP)
publié le 16 février 2013 à 9h07
(mis à jour le 16 février 2013 à 11h36)

Parmi la centaine d'homicides non résolus chaque année, certains restent mystérieux des années durant, d'autres finissent un jour par trouver leur solution. A l'occasion de notre enquête publiée ce week-end, plongée dans les archives de Libération à travers cinq grandes histoires criminelles.

Disparition du docteur GodardDes os et un non-lieu

En 2006, deux os repêchés au large de Roscoff sont identifiés comme étant ceux d'Yves Godard, disparu en mer en 1999 avec sa famille, et soupçonné d'avoir tué son épouse avant de prendre la fuite. L’enquête fleuve se conclut sur un non-lieu. Pourtant le mystère reste entier : les eaux de la Manche ont distillé des indices qui ont tenu en haleine les enquêteurs pendant près de huit ans.

A relire notre enquête d'avril 2007 «La mer a gardé ses secrets»

Assassinat d’Elodie KulikUn suspect onze ans après

Onze ans après, les gendarmes de la «cellule Kulik» à Amiens ont peut-être résolu ce Cold Case. Un mécanicien picard de 39 ans a été mis en examen et écroué, en janvier 2013, pour le «meurtre, viol et séquestration» d'Elodie Kulik, 24 ans. La banquière de Péronne (Somme) avait été découverte à moitié brûlée, le 12 janvier 2002, dans une décharge à Tertry (Somme).

A relire notre enquête de janvier 2013