Après avoir mobilisé 300 parents et 200 acteurs du secteur, la ministre déléguée à la Famille, Dominique Bertinotti, a dévoilé, samedi, son plan pour la petite enfance.
Bilan ? Dix mesures se basant sur les résultats de cette consultation ont été présentées, allant du développement d’un «plan métiers de la petite enfance» à la mise en place de «guichets uniques» d’information aux parents. Par ailleurs, le «décret Morano», qui permettait du surbooking dans les crèches avec un encadrement qualifié a minima, a été abrogé. Mais aucun objectif chiffré n’a été annoncé.
«Il manque des places en crèches, c'est évident, mais le problème de la petite enfance ne va pas se régler en créant uniquement des établissements. Avec l'évolution des modes de travail, nous avons l'exigence de trouver des modes d'accueil beaucoup plus sophistiqués, a rappelé Dominique Bertinotti. L'urgence, c'est de réduire les inégalités géographiques et sociales.»
Selon le Haut Conseil à la famille, il manquerait 350 000 places pour les enfants de moins de 3 ans. Et la capacité d’accueil varie, selon les départements, de 9 places (en Guyane) à 80 places (en Haute-Loire) pour 100 enfants.
Parce que les besoins ne sont pas partout les mêmes, des schémas territoriaux seront signés entre les caisses d’allocations familiales, les collectivités et les parents. A charge pour eux de définir des objectifs chiffrés, des solutions et un calendrier d’ici à 2016.
Pour réduire les inégalités sociales - 92% des en