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Les farines animales «pas à l'ordre du jour» pour les porcs et les volailles

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Le ministre de l'Agroalimentaire a souligné qu'il n'était pas question de rétablir cette pratique abolie en 1997, même si la commission européenne vient de redonner son feu vert concernant l'élevage piscicole.
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publié le 19 février 2013 à 16h33

Le ministre de l'Agroalimentaire Guillaume Garot a assuré mardi qu'autoriser les farines animales dans l'alimentation des porcs et des volailles n'était «pas à l'ordre du jour», tandis qu'elles viennent d'obtenir le feu vert européen pour nourrir les poissons d'élevage.

Approuvé en juillet 2012 par les experts des Etats membres de l'UE, le retour des farines de porc et de volailles (protéines animales transformées, PAT) pour nourrir les poissons d'élevage et les autres animaux d'aquaculture vient d'être autorisé par la Commission européenne à compter du 1er juin.

En ce qui concerne une éventuelle utilisation des farines animales dans l'alimentation des porcs et des volailles, Guillaume Garot a déclaré : «La France considère que, dans le contexte où nous sommes, ça n'est pas à l'ordre du jour». «Nous devons plutôt concentrer notre énergie pour remettre de l'ordre dans toutes les dérives que nous constatons et face aux pratiques frauduleuses que nous voyons aujourd'hui», a ajouté Garot, lors de la séance hebdomadaire de questions à l'Assemblée nationale.

L'utilisation des farines animales pour les ruminants est interdite depuis