Le sénateur-maire PS de Lyon, Gérard Collomb, a annoncé mardi «attendre 2014» pour mettre en oeuvre la réforme des rythmes scolaires dans sa ville, soulignant notamment les efforts à déployer pour «essayer de construire une convergence» et assurant ne pas se comporter en «mauvais élève» de la réforme.
«Ce n'est pas une volonté de se démarquer» de la ligne socialiste ou des directives du gouvernement, a-t-il affirmé à l'AFP, remarquant que «beaucoup de (ses) collègues se rendent compte des difficultés» à appliquer la réforme dès la prochaine rentrée. «Plutôt que de rater la réforme en 2013, on veut la réussir en 2014», a-t-il lancé, tout en se disant partisan de la semaine à quatre jours et demi, qui fait «consensus» selon lui. Ce qui fait débat, «ce sont plutôt les modes d'organisation et la difficulté à s'organiser de manière rapide», pointe-t-il, en notant que «dans les villes moyennes le dispositif à mettre en place n'est pas aussi complexe» que dans les grandes communes.
Il faut «du temps pour que les choses puissent se faire de manière efficace» et «on va essayer de construire une convergence», déclare-t-il dans le quotidien régional Le Progrès, soulignant aussi que «le problème financier est extrêmement important». «Attendre nous permettra de voir ce qui se passe» concernant les aides de la caisse d'allocations familiales, relève Gérard C