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Perquisition chez Spanghero à Castelnaudary

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Après l'enquête sanitaire sur la présence de viande de cheval dans des produits censés être au bœuf, le volet judiciaire s'est ouvert mardi.
par AFP
publié le 19 février 2013 à 17h48
(mis à jour le 19 février 2013 à 22h16)

L’enquête sur le scandale de la viande de cheval est véritablement entrée dans sa phase judiciaire mardi avec une perquisition et des auditions chez Spanghero à Castelnaudary, à peine l’entreprise au coeur de l’affaire avait-elle péniblement repris le travail. Des gendarmes de l’Office central de lutte contre les atteintes à l’environnement et à la santé publique (OCLAESP) et les services de la direction générale de la répression des fraudes (DGCCRF), soutenus par les gendarmes locaux, sont arrivés en début d’après-midi et ont entrepris de perquisitionner les lieux, d’entendre des cadres et d'étudier le contenu des ordinateurs pendant plusieurs heures, a-t-on appris de sources proches de l’enquête. La vingtaine d’enquêteurs est repartie après 21H00 après avoir chargé de lourdes sacoches vraisemblablement remplies de documents à l’arrière de plusieurs voitures.

Place est donc faite désormais à la justice et à la réponse pénale que le président François Hollande lui-même a réclamée «si le dossier le justifie». Le gouvernement avait clairement signifié que la justice ne traînerait pas. Tandis que se poursuivait l'enquête administrative, une enquête préliminaire avait en effet été ouverte. C'est au pôle santé du parquet de Paris que les investigations ont été centralisées très vite après la révélation début février que la viande de cheval retrouvée en Grande-Bretagne dans des plats cuisinés prétendument préparés au boeuf avait transité par des intermédiaires français.

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