Le tribunal correctionnel de Paris a tenté mardi d'établir les responsabilités des protagonistes d’une bagarre impliquant un élu UMP du Val-de-Marne, Charles Aslangul, et trois autres jeunes hommes, survenue à Paris au petit matin du 14 mai dernier.
Ce jour-là, le chemin de deux jeunes hommes circulant à Vélib' croise dans une voie de bus du boulevard Saint-Germain celle de Charles Aslangul, accompagné d'un ami et d'une amie en voiture, qui coupe la route aux deux cyclistes. Une altercation éclate, le jeune conseiller municipal de Bry-sur-Marne exhibe sa cocarde tricolore, pour dit-il pacifier la situation, se voit répondre qu'on a «changé de système politique» après l'arrivée de la gauche au pouvoir.
Dans la «mêlée», la jeune fille reçoit un coup de poing qui ne lui était pas destiné et lui occasionnera un œil au beurre noir. L'un des deux cyclistes, dont l'un adhérent du Parti de Gauche, sont plus sérieusement blessés. L'un affirme avoir été «passé à tabac» à coups de batte de base-ball. L'ami de Charles Aslangul a reconnu avoir sorti la batte du coffre de la voiture pour les effrayer, mais a d'abord soutenu qu'il ne s'en était pas servi, avant de finalement admettre qu'il l'avait utilisée pour porter un coup.
Charles Aslangul a quant à lui contesté avoir porté les coups de poing et de pied dont il est accusé, affirmant simplement avoir ceinturé l’un des deux cyclistes, entraînant ce dernier dans sa chute. Estimant que des violences ont été commises