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Peillon scrute la décision d'Aubry sur les rythmes scolaires

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Les grandes villes ont jusqu'à fin mars pour dire si elles appliquent la réforme en 2013 ou 2014. Par ailleurs, les animateurs de centres de loisirs parisiens sont en grève ce mercredi.
Vincent Peillon en visite le 15 février dans une école de Bourges. (Photo Alain Jocard. AFP)
par AFP
publié le 20 février 2013 à 10h47
(mis à jour le 20 février 2013 à 14h08)

Le ministre de l'Education nationale, Vincent Peillon, interrogé sur France Info au sujet des hésitations de grandes villes à mettre en place dès 2013 la réforme des rythmes scolaires, a répondu attendre de «voir ce que (fera) Martine Aubry», maire PS de Lille. Interrogé sur les villes qui «hésitent» comme Lille et Paris, le ministre de l'Education nationale a rétorqué qu'il n'y avait «aucune hésitation, c'est en 2013 ou 2014 !»

Le maire de Lyon, Gérard Collomb (PS), a décidé d'attendre 2014 parce qu'il avait besoin de «quelques mois de plus» pour «bien faire» la réforme qui prévoit le retour à la semaine de 4,5 jours dans le primaire, a souligné le ministre. «Je préfère, et c'est l'intérêt des élèves, qu'on le fasse bien. On verra ce que fait Martine Aubry», a-t-il ajouté.

Mais «il y a une certitude, c'est qu'en 2014, tous les enfants de France seront (à la semaine) de 4,5 jours», a encore dit le ministre. «Donc il faut se calmer, il faut trouver de la sérénité, il ne faut pas en faire un objet de polémique, parce que c'est encore sur le dos des enfants.» «Il faut faire le mieux possibl