Les Français «doutent de la capacité de leur commune à mettre en place la réforme» des rythmes scolaires par manque d'infrastructures et de personnel qualifié, demandant qu'elle soit graduelle, révèle un sondage publié mercredi par le principal syndicat du primaire.
Les Français sont partagés sur les infrastructures dont sont équipées leurs communes : 47% jugent qu'elles en ont «suffisamment» mais 45% pensent le contraire. Environ 8% ne se prononcent pas, selon le sondage Harris Interactive sur «la perception de la mise en place de la réforme des rythmes scolaires», réalisé pour le compte du SNUipp-FSU.
Les avis sont plus tranchés au sujet du «personnel qualifié» employé par leurs communes : 57% estiment qu'elles n'en ont pas «suffisamment», contre 35% pensant l'inverse. Ils sont 8% à ne pas avoir d'avis.
«Les habitants des communes de moins de 2 000 habitants se montrent largement plus sceptiques sur la capacité de leur commune, tant en termes d'infrastructures que de personnel encadrant», relève le sondage. Dès lors, une majorité de Français privilégie l'option d'une mise en place progressive de la réforme, seuls 12% considérant que la réforme doit être mise en oeuvre dans toutes les écoles dès la rentrée 2013.
A lire aussi Peillon n'a pas le sens du rythme
Les activités périscolaires pour la fin de journée
Un tiers (33%) privilégie un report en 2