Menu
Libération

Rythmes scolaires : les Français doutent de la capacité des communes à faire face

Article réservé aux abonnés
Selon un sondage commandé par le principal syndicat du primaire, 45% des Français pensent que leur commune ne dispose pas d'infrastructures suffisantes.
par AFP
publié le 20 février 2013 à 11h39

Les Français «doutent de la capacité de leur commune à mettre en place la réforme» des rythmes scolaires par manque d'infrastructures et de personnel qualifié, demandant qu'elle soit graduelle, révèle un sondage publié mercredi par le principal syndicat du primaire.

Les Français sont partagés sur les infrastructures dont sont équipées leurs communes : 47% jugent qu'elles en ont «suffisamment» mais 45% pensent le contraire. Environ 8% ne se prononcent pas, selon le sondage Harris Interactive sur «la perception de la mise en place de la réforme des rythmes scolaires», réalisé pour le compte du SNUipp-FSU.

Les avis sont plus tranchés au sujet du «personnel qualifié» employé par leurs communes : 57% estiment qu'elles n'en ont pas «suffisamment», contre 35% pensant l'inverse. Ils sont 8% à ne pas avoir d'avis.

«Les habitants des communes de moins de 2 000 habitants se montrent largement plus sceptiques sur la capacité de leur commune, tant en termes d'infrastructures que de personnel encadrant», relève le sondage. Dès lors, une majorité de Français privilégie l'option d'une mise en place progressive de la réforme, seuls 12% considérant que la réforme doit être mise en oeuvre dans toutes les écoles dès la rentrée 2013.

Les activités périscolaires pour la fin de journée

Un tiers (33%) privilégie un report en 2