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Trois carcasses de cheval à la phénylbutazone écoulées en France

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Elles sont «probablement» entrées dans la chaîne alimentaire mais «il n’y a pas de risque pour la santé», selon le ministre de l'Agriculture Stéphane Le Foll.
par AFP
publié le 23 février 2013 à 11h20

Trois des six carcasses de cheval envoyées du Royaume Uni vers la France et qui contenaient des traces de phénylbutazone ont été écoulées sur le marché de la viande et sont «probablement» entrées dans la chaîne alimentaire, a indiqué samedi le ministère de l'Agriculture.

«Sur ces carcasses, il y avait des traces extrêmement faibles de phénylbutazone. Il n'y a pas de risque pour la santé», a déclaré le ministre, Stéphane Le Foll, interrogé en marge de l'inauguration du Salon de l'Agriculture à Paris.

L’affaire n’a aucun lien avec le scandale de la viande de cheval camouflée en «boeuf». La phénylbutazone est un anti-douleur fréquemment prescrit pour les chevaux mais proscrit dans l’alimentation humaine.

L'alerte des autorités sanitaires britanniques mi-février a permis d'identifier et détruire trois carcasses arrivées en France en début de mois, mais elle est intervenue trop tardivement pour les trois premières, entrées dans l'Hexagone le mois précédent.

Des carcasses en provenance d'un abattoir britannique

«Le signalement des autorités britanniques est intervenu alors que les trois carcasses de janvier avaient été transformées