L’alerte lancée sur les risques liés aux pilules de 3e et 4e génération s’est traduite en janvier par une chute de 23% des ventes pour ces contraceptifs et par une baisse générale de 3,5% des ventes de pilules, selon des chiffres diffusés lundi par l’Agence du médicament (ANSM).
Le recul des ventes de pilules de 3e et 4e génération, observé sur la semaine du 18 au 25 janvier 2013 par rapport à la même période en 2012, a été en partie compensé par une hausse de 16% des ventes de pilules de 1e et 2e génération. Les pilules de 3e et 4e génération sont commercialisées par les principaux laboratoires Servier, Bayer, Pfizer, Sanofi, et Novartis.
Tous types de contraceptifs oraux combinés (COC) confondus (1er, 2e, 3e et 4e générations), les ventes ont décliné de 3,5% à cette même période, ce qui signifie qu’environ 12 000 femmes ont cessé d’acheter des pilules en France.
En 2011, 4 274 000 femmes utilisaient des contraceptifs de type COC, rappelle l'Agence dont les chiffres de ventes découlent de ceux fournis par un «panel» de 14 000 pharmacies françaises.
L'ANSM recommande aux médecins de prescrire en «première intention» (à savoir en premier choix) les pilules de 2e voire 1e génération en raison des risques accrus de thrombose (formation de caillots sanguins) que font courir les pilules de conception plus récentes, de 3e et 4e génération.