L’ancien ministre de l’Intérieur Claude Guéant a affirmé vendredi que le ministère des Finances - et non l’Elysée - avait choisi une procédure d’arbitrage au lieu de la voie judiciaire pour trouver un règlement de l’affaire Tapie-Crédit-Lyonnais-Adidas.
Le responsable UMP, proche de Nicolas Sarkozy, était interrogé par RTL sur les perquisitions qui ont eu lieu à son domicile cette semaine montrant que les enquêteurs s’intéressent à un éventuel rôle de l’ancien président dans le choix d’un tribunal arbitral pour régler le litige opposant l’homme d’affaires à la banque sur le montant du rachat d’Adidas.
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«L'Elysée était au courant» et «a trouvé que c'était une bonne mesure, mais c'est le ministère des Finances qui a décidé de recourir à cette procédure» arbitrale, a déclaré Claude Guéant. Il a relevé que «dès 2004, alors qu'avec Nicolas Sarkozy, nous étions au ministère des Finances, la voie de la médiation était privilégiée» parce qu'il s'agissait «du risque pour l'Etat : les procédures qui durent longtemps entraînent des intérêts qui se cumulent année après année et sont très coûteux». Une médiation a donc été tentée sans aboutir.
Ensuite «le ministère des finances a géré cette affaire-là, il est apparu clairement que la procédure d'arbitrage était préférable parce qu