Si ce n'est Jean, ce sera son fils, Dominique. «Tiberi et sa famille sont en préchauffage pour les municipales, confie un élu UMP de Paris. Si Jean est déclaré inéligible, il présentera son fils dans le Ve arrondissement. Et personne à l'UMP ne sera contre.» Elu à Paris depuis 1965, Tiberi l'ancien, 78 ans, a bien l'intention d'aller au bout du bout des recours pour rester dans la place jusqu'à la fin de son mandat. Voire se représenter une huitième fois place du Panthéon. «Je suis le seul à pouvoir garder l'arrondissement à droite», se rengorge-t-il souvent.
Si le pourvoi en cassation contre la décision de la cour d'appel, qui doit être formé ce matin par l'avocat de Jean Tiberi, échouait, la place serait libre pour Tiberi le jeune, son adjoint aux commerçants et à la jeunesse depuis 2008. «Ça fait six ans qu'il prépare son fils», glisse un élu. «Ce n'est pas parce que Dominique est mon fils qu'il n'aurait pas le droit de se présenter à ma succession», a dit Jean. «Ce lien familial ne donne aucun droit particulier. Mais il ne doit occasionner aucune gêne particulière», répète souvent le fils.
Système. Une trentaine d'années de moins, même démarche, même regard plissé, les électeurs du Ve pourraient n'y voir que du feu : «Dominique, c'est son père en plus doux, décrit la socialiste Lyne Cohen-Solal, pourfendeuse historique du système Tiberi. Plutôt aim