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Libération
Reportage

«Les trains étaient tous supprimés les uns après les autres»

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Gare du Nord, ce mercredi matin à Paris, les voyageurs prennent leur mal en patience, en espérant rejoindre bientôt la Picardie ou le Nord-Pas-de-Calais. Pas gagné...
Gare Saint-Lazare, à Paris, le 12 mars 2013. (Photo Gonzalo Fuentes. Reuters)
publié le 13 mars 2013 à 11h19

Des trains «retardés», voire carrément «annulés». Le trafic reste très perturbé sur le réseau SNCF, malgré l'amélioration annoncée par la compagnie ferroviaire. Si la circulation des TGV Thalys et Eurostar est censée avoir repris depuis 7 heures ce mercredi matin, sur le terrain, la situation demeure précaire. Notamment pour les usagers désireux de se rendre dans les régions Nord-Pas-de-Calais et Picardie. Gare du Nord, à Paris, de nombreux voyageurs tentent de se prémunir du froid piquant en se rassemblant autour des braseros. Gilles, de retour d'un déplacement professionnel à Madrid, espère rejoindre Longueau, près d'Amiens. Pour l'instant, aucun train n'est annoncé. «J'attends», lâche-t-il, fataliste. Après avoir atterri sans encombres à Orly, mardi soir, il a passé une nuit «à l'arrache» dans un hôtel près de la gare Montparnasse. A ses frais. «Je n'ai pas vu d'agents SNCF», explique-t-il.

Jacques, lui, n'a pas hésité à solliciter les nombreux gilets violets et rouges qui renseignent les voyageurs. «Heureusement que je l'ai fait, sinon j'aurais été livré à moi-même», confie-t-il. Arrivé d'Aulnoye-Aymeries (Nord) mardi midi, il a patienté plusieurs heures gare du Nord pour rentrer chez lui dans l'après-midi. «On nous a fait galérer jusqu'à 18h30 dans l'espoir d'un quelconque train. Mais ils étaient to