Le tribunal de Saint-Nazaire a autorisé mardi l’expulsion d’opposants qui occupent un ensemble de cabanes construites sur le site du futur aéroport contesté de Notre-Dame-des-Landes près de Nantes, selon une source judiciaire.
Néanmoins, compte tenu du fait que le rapport de la commission de dialogue sur cet aéroport - dont les travaux ont permis une trêve de fait des interventions des forces de l'ordre depuis quatre mois - doit être rendu début avril, la probabilité de leur expulsion immédiate mardi était très mince. Ces cabanes - une dizaine bâties dans deux clairières - se trouvent au centre de la zone d'occupation des opposants, et forment un hameau baptisé «La Chateigne» par les opposants.
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Pour empêcher la destruction des cabanes, autorisée par la justice le 11 décembre 2012, plusieurs opposants s’en étaient nominalement déclarés occupants, obligeant Aéroport du Grand-Ouest (Vinci) à entamer une nouvelle procédure, plus longue, d’expulsion.
Les constructions de «La Chateigne», édifiées le 17 novembre lors d’une manifestation géante ayant rassemblé de 13 000 à 40 000 personnes selon les estimations divergentes de l’Etat et des manifestants, sont devenues