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La justice autorise les expulsions à Notre-Dame-des-Landes

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Notre-Dame-des-Landes, l'aéroport enterrédossier
La justice avait dans un premier temps autorisé la destruction des cabanes, contrée ensuite par leurs occupants, ce qui avait obligé l'exploitant du futur aéroport à entamer une procédure d'expulsion.
Des opposants au projet d'aéroport, près de Notre-Dame-des-Landes, le 26 novembre 2012. (Photo Jean-Sebastien Evrard. AFP)
par AFP
publié le 26 mars 2013 à 12h39

Le tribunal de Saint-Nazaire a autorisé mardi l’expulsion d’opposants qui occupent un ensemble de cabanes construites sur le site du futur aéroport contesté de Notre-Dame-des-Landes près de Nantes, selon une source judiciaire.

Néanmoins, compte tenu du fait que le rapport de la commission de dialogue sur cet aéroport - dont les travaux ont permis une trêve de fait des interventions des forces de l'ordre depuis quatre mois - doit être rendu début avril, la probabilité de leur expulsion immédiate mardi était très mince. Ces cabanes - une dizaine bâties dans deux clairières - se trouvent au centre de la zone d'occupation des opposants, et forment un hameau baptisé «La Chateigne» par les opposants.

Pour empêcher la destruction des cabanes, autorisée par la justice le 11 décembre 2012, plusieurs opposants s’en étaient nominalement déclarés occupants, obligeant Aéroport du Grand-Ouest (Vinci) à entamer une nouvelle procédure, plus longue, d’expulsion.

Les constructions de «La Chateigne», édifiées le 17 novembre lors d’une manifestation géante ayant rassemblé de 13 000 à 40 000 personnes selon les estimations divergentes de l’Etat et des manifestants, sont devenues