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Libération
Témoignage

«J’ai décidé de rester en Chine»

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publié le 28 mars 2013 à 22h42

La Chine est devenue pour certains Français le pays des opportunités. Ils sont 12 000 à s’être installés à Shanghai, 5 000 à Pékin, et de plus en plus d’étudiants viennent y faire leurs classes.

Céline, 23 ans, a débarqué dans la capitale chinoise en 2009 après deux ans d'études de commerce à Reims. «J'ai toujours été attirée par l'étranger. J'ai vécu un an aux Etats-Unis et je cherchais un nouveau défi, apprendre une nouvelle langue et découvrir une culture», dit-elle.

Céline s'est inscrite dans l'une des meilleures écoles supérieures du pays, l'Université de commerce et d'économie internationale (UIBE). «Beaucoup de mes amis ont pensé que ma décision était bizarre et un peu folle, reconnaît-elle. D'une part, la Chine fait un peu peur, et d'autre part, les gens ont une mauvaise image de ce pays en raison de la situation des droits de l'homme. Ma mère a eu du mal à me laisser partir. Elle avait des préjugés, mais depuis qu'elle est venue me voir, ça va beaucoup mieux.»

Sa première année à l’UIBE a été consacrée à l’apprentissage du chinois, qu’elle dit aujourd’hui parler moyennement mais lire et écrire correctement. Elle sera dans quelques semaines diplômée d’un baccalauréat universitaire (licence) en commerce international et gestion des entreprises.

«En fait, je comptais rentrer en France après l'obtention de mon diplôme chinois, mais en voyant le mauvais état du marché du travail chez nous et les difficultés de mes anciens camarades de classe de