Yaourts, sodas et autres friandises, vendus sous la même marque, dans le même emballage mais... avec des teneurs en sucre allant du simple au double selon que vous l’achetiez en France métropolitaine ou en outre-mer.
Pour résoudre cette anomalie et lutter contre l’obésité, les députés ont adopté mercredi soir en première lecture une proposition de loi socialiste visant à remettre un peu d’ordre. Les partis de la majorité ainsi que les centristes de l’UDI ont voté pour, tandis que l’UMP s’est abstenue, arguant du fait qu’elle préférait attendre une grande loi de santé publique. Entretien avec Bernard Boullanger, producteur de yaourts en Guyane, franchisé Yoplait.
Le texte de loi est bien parti pour être adopté...
Appliquer cette loi ne sera pas très compliqué pour nous. Vraiment pas. Nous avons déjà commencé à baisser le taux de sucre ces dernières années, la différence aujourd’hui tient à quelque chose comme 1%. On sera vite en conformité.
Une étude datant de 2011 met pourtant en avant des différences beaucoup plus importantes, avec des écarts de teneurs en sucre de l’ordre de 20% pour certains yaourts
Il y a deux taux de sucre. Le sucre ajouté, que vise à encadrer le texte car ils sont mauvais pour la santé. Et le sucre présent naturellement dans nos yaourts. Ici en Guyane, comme dans les autres régions outre-mer, nous utilisons du lait en poudre qui contient plus de sucre de manière intrinsèque. Mais ce n’est pas du mauvais sucre, nos yaourts sont bons pour la santé. Mêm