Quatre personnes ont été mises en examen, ce week-end, dans l'enquête sur la mort d'Alexandre Junca, 13 ans, en juin 2011 à Pau racontée dans Libération de ce week-end. Mickaël Baehrel, 27 ans, «a reconnu avoir frappé Alexandre à la tête, de façon violente», «parce qu'il avait la rage, était énervé, alcoolisé», a expliqué le procureur Jean-Christophe Muller. Ce marginal originaire de Normandie, qui s'était fixé à Pau en mai 2008, a été mis en examen pour assassinat avec actes de torture et de barbarie et séquestration de plus d'une semaine, en bande organisée, d'un mineur de moins de 15 ans.
Avant son interpellation, mercredi, il avait fait l'objet de dix condamnations. Neuf fois pour des vols et une pour l'agression d'un sans-abri avec un marteau dans le centre de Pau. Mickaël Baehrel était incarcéré ces derniers mois. Deux autres hommes, âgés de 25 et 74 ans, Mike et Claude, et une femme de 47 ans, Fatima, soupçonnés d'avoir participé aux faits, ont fait l'objet des mêmes chefs de mise en examen samedi. Le procureur de Pau a reconnu qu'«il y a encore des zones d'ombre» dans l'enquête. «Pourquoi ce jeune garçon de 13 ans et demi a été frappé à coups de marteau par une personne qu'il n'avait jamais croisée auparavant, dans cette rue du centre-ville de Pau, et quelles sont les raisons de ce passage à l'acte d'une viol