Menu
Libération

Le procès de la fusillade accidentelle de Carcassonne s'ouvre à Montpellier

Article réservé aux abonnés
En juin 2008, une démonstration de parachutistes d'infanterie de marine avait viré à la catastrophe, un militaire ayant par erreur ouvert le feu à balles réelles sur la foule. Seize personnes avaient été blessées.
Des soldats du 3e RPIMa de Carcassonne (Aude) après un accident lors d'une démonstration le 30 juin 2008 (Photo Eric Cabanis. AFP)
par AFP
publié le 10 avril 2013 à 10h29

Presque cinq ans après le drame, le procès de six militaires ou ex-militaires qui avaient participé en 2008 à une démonstration du 3e RPIMa de Carcassonne (Aude), blessant 16 personnes, s'est ouvert mercredi matin à Montpellier devant la chambre militaire du tribunal correctionnel.

Le principal prévenu est le sergent Nicolas Vizioz, 33 ans, du Groupe commando parachutisme (GCP) du 3e régiment de parachutistes d'infanterie de Marine (RPIMa), qui ouvrit le feu le 29 juin 2008 sur le public avec une arme chargée à la fois de balles réelles et de balles à blanc. Arrivé peu avant l'ouverture de l'audience, Nicolas Vizioz a longuement salué son ancien patron, le colonel Frédéric Merveilleux du Vignaux, qui comparaît lui aussi dans ce dossier pour des problèmes d'organisation. Le sergent Vizioz a été révoqué de l'armée sans droit à pension.

Sont également sur le banc des prévenus le lieutenant Christophe Allard, supérieur direct de Vizioz, le capitaine Hugues Bonningues, le capitaine Jean-Baptiste Pothier et le lieutenant-colonel Lionel Peyre. Tous sont mis en cause pour des problèmes d’organisation ou de gestion des munitions.

Sur le plan disciplinaire, Peyre et Merveilleux du Vignaux avaient écopé de 30 jours d’arrêt, et Bonningues a été radié des cadres en 2010. Allard ava