Isolement, perte de contrôle et appauvrissement : les paris sportifs et hippiques et le poker en ligne peuvent conduire des joueurs à l’addiction, un risque contre lequel l’autorité de régulation propose de nouvelles armes au gouvernement.
Trois ans après l'ouverture du marché des jeux en ligne, qui prévoyait déjà des mesures législatives et réglementaires pour lutter contre l'addiction, l'Autorité de régulation des jeux en ligne (Arjel) a publié vendredi 33 recommandations pour renforcer le dispositif de lutte contre le jeu «excessif ou pathologique». Ce rapport, rédigé à l'initiative de l'Arjel, a été remis au gouvernement il y a deux semaines.
Il propose quatre types de recommandations : amélioration des dispositifs d’information et de sensibilisation des joueurs et du public; renforcement et adaptation des mécanismes de régulation; détection, accompagnement et traitement des joueurs problématiques; mesure de l’importance et des évolutions de la pathologie en France et de l’efficacité des dispositifs de prévention.
Le président de l'Arjel Jean-François Vilotte a précisé à l'AFP qu'un pour cent des quelque 2,5 millions de joueurs de paris sportifs ou du poker, soit 25 000 joueurs, misaient la moitié des sommes enregistrées par les opérateurs. «Il faut éviter, dit-il, que ces joueurs atypiques ne deviennent des joueurs problématiques».
Parmi ses recommandations, l’Arjel propose une limitation du volume de la publicité des opérateurs de jeux au moment