Le fondateur de la société varoise PIP, Jean-Claude Mas, a «demandé pardon» aux victimes de la tromperie, vendredi, devant le tribunal correctionnel de Marseille, qui juge l'affaire des implants mammaires frauduleux.
«Je demande pardon aux patientes pour la tromperie faite par PIP et j'espère que la conclusion des débats sera de nature à les conforter», a déclaré le prévenu, auquel le tribunal avait donné la parole après avoir achevé d'examiner le fond du dossier.
Jean-Claude Mas a fait cette déclaration après avoir déjà présenté des excuses cette semaine aux porteuses d'implants, du bout des lèvres à la barre et plus ouvertement devant la presse au sortir de la salle d'audience. Durant l'enquête, alors qu'il était placé en garde à vue, fin 2010, il avait qualifié les plaignantes de «personnes fragiles ou qui font ça pour le fric».
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Avant les premières plaidoiries de parties civiles la semaine prochaine, les autres prévenus ont également été invités à s'exprimer par la présidente Claude Vieillard. «Je réitère mes excuses auprès des patientes qui ont à souffrir de la situation», a déclaré l'ancie