Au moins le message est passé: les pilules de troisième et quatrième générations ayant des effets secondaires plus importantes que celles de la deuxième génération, autant prendre ces dernières.
C'est en tout cas ce qui se passe, et cela se fait de manière spectaculaire. «Les ventes de pilules contraceptives de troisième et quatrième générations ont fortement chuté depuis décembre et ne représentent désormais plus que 32% de l'ensemble des ventes de pilules, contre 68% pour les pilules de première et deuxième générations», selon des chiffres fournis aujourd'hui par l'ANSM, l'agence nationale de sécurité des médicaments.
Ce rééquilibrage, fortement encouragé donc par les autorités sanitaires, intervient alors que jusque fin 2012, les ventes de pilules de 3e et 4e génération représentaient plus de la moitié des ventes de contraceptifs oraux combinés en France, et cela malgré un risque de thrombose veineuse deux fois supérieur. La chute des ventes, déjà constatée depuis début 2013, s'est ainsi accélérée en mars, atteignant 37% par comparaison à mars 2012, alors que la hausse des ventes de pilules de 1re et 2e génération se stabilisait à 22%, selon des données issues d'un échantillon de 3004 pharmacies.
Les contraceptifs oraux en baisse
Quant aux ventes du médicament anti-acné Diane, largement utilisé comme pilule contraceptive depuis vingt ans, elles se sont littéralement effondrées, avec une baisse de 75% en mars, comparé à mars 2012. Cette chute est somme tou