L'homme aux SMS. L'ami entreprenant de Dominique Strauss-Kahn dans le Nord. L'organisateur des soirées libertines… Depuis le début de l'affaire du Carlton de Lille, Fabrice Paszkowski collectionne les surnoms, mais reste une énigme. Qui est ce petit entrepreneur de Lens (Pas-de-Calais) qui a pu gagner la confiance de l'ex-patron du Fonds monétaire international au point d'être de toutes les soirées, de tous les week-ends, et qui déjeunait même avec lui la veille de son arrestation à New York ? Quel rôle a-t-il joué dans cette affaire de proxénétisme qui devrait déboucher sur un procès dans les prochains mois (lire l'article) ? Un an et demi après sa mise en examen, celui que les juges considèrent comme l'un des hommes-clés du dossier raconte sa version des faits.
L’enquête est terminée. Qu’attendez-vous des audiences devant un tribunal ?
Je rêve d’un non-lieu car je n’ai jamais eu le sentiment de commettre un acte répréhensible. Cette affaire n’est qu’une histoire de copains qui se sont amusés. Elle a pris une importance démesurée car Dominique Strauss-Kahn s’y trouvait. C’est ça, la vérité, il n’y a pas de réseaux francs-maçons, de contreparties financières, politiques, ou je ne sais quoi d’autre. Il n’y a même pas de Carlton, car nous n’y avons jamais mis un pied ! Mais personne ne le dit, car c’est moins vendeur…
Vous contestez donc votre mise en examen pour proxénétisme aggravé en bande organisée ?
Je n’ai jamais été proxénète, pas plus que DSK. Rappelons les faits. Nous avons tous