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Libération

Correctionnelle ou assises : sous quelle forme de procès ?

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Affaire du Carlton, le procèsdossier
L’enquête étant bouclée, le parquet a jusqu’au 13 juin pour décider du sort de Strauss-Kahn et de ses acolytes.
publié le 6 mai 2013 à 21h26

Fini les auditions, les confrontations, les mises en examen ou les placements sur écoute. Il ne reste plus qu’une question : DSK et les autres protagonistes du dossier du Carlton de Lille (patrons d’hôtels de luxe, policiers, un avocat, des chefs d’entreprise, Dodo la Saumure…) vont-ils être renvoyés devant un tribunal ? Et lequel ?

Depuis le 13 mars, les juges d’instruction ont clôturé l’enquête. Le dossier de 42 tomes sur cette affaire de proxénétisme est désormais entre les mains du procureur de Lille, qui a jusqu’au 13 juin pour rendre son avis (le réquisitoire). Il a plusieurs possibilités. Il peut demander le renvoi de la totalité ou d’une partie des douze personnes mises en examen devant une cour d’assises, juridiction chargée de juger les crimes (le proxénétisme aggravé en bande organisée en est un). Le parquet peut également renvoyer les protagonistes devant un tribunal correctionnel, en requalifiant et en allégeant les poursuites. Enfin, il peut demander la relaxe.

«Manipulée». Mais le 13 juin, l'affaire ne sera pas bouclée pour autant. Le parquet communiquera son réquisitoire aux juges et aux avocats qui auront un nouveau délai pour effectuer des demandes d'actes supplémentaires. Ils pourront par exemple réclamer de nouvelles confrontations, des investigations plus poussées sur certains aspects du dossier… Les juges d'instruction auront ensuite le dernier mot. «Je pense que nous aimerions tous être renvoyés devant une cour d