Le blocage des accès à la maison d’arrêt de Sequedin, mis en place lundi matin, a été levé dans l’après-midi par les surveillants.
«On a décidé de reconduire une journée d'action le 15 mai», a déclaré Etienne Dobremetz, secrétaire régional adjoint de l'UFAP.
Les accès de la maison d'arrêt de Sequedin (Nord) étaient bloqués lundi par plusieurs dizaines de surveillants qui dénoncent l'insuffisance des mesures de sécurité dans l'établissement, près d'un mois après l'évasion spectaculaire de Redoine Faïd, le 13 avril, a constaté un photographe de l'AFP.
«On bloque tout, toute l'institution, les extractions, les livraisons, les parloirs», a déclaré à l'AFP Laurent Scassellati, secrétaire général de l'union régionale Ufap-Unsa. A l'appel d'une intersyndicale, les surveillants ont déposé devant la porte de l'établissement des pneus et des palettes en bois, auxquels ils ont mis le feu.
L’extraction prévue lundi matin d’une dizaine de détenus a été annulée, a indiqué à l’AFP Yannick Lasserre, trésorier général adjoint de FO pénitentiaire. Les agents pénitentiaires, qui n’ont pas le droit de faire grève, réclament notamment une amélioration de la sécurité des parloirs ainsi qu’une augmentation des effectifs.
«Depuis le 13 avril, il n'y a eu aucune annonce de Mme Taubira», la Garde des Sceaux, a dénoncé Yannick Lasserre. Les surveillants présents lundi depuis 6 h