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L’accès aux soins, un «parcours du combattant» pour les handicapés mentaux

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L’Unapei, une fédération de familles et proches de personnes handicapées, préconise une meilleure collaboration entre les secteurs sanitaire et médico-social.
par AFP
publié le 17 mai 2013 à 11h33

L'accès aux soins reste un «parcours du combattant» pour les handicapés mentaux, alors que l'allongement de leur espérance de vie accroît leurs besoins, constate l'Unapei vendredi dans un «livre blanc» préconisant une meilleure collaboration entre les secteurs sanitaire et médico-social.

Les handicapés mentaux ont «deux fois et demi plus besoin de soins que la population générale», et pourtant ils ont beaucoup plus de difficultés pour y accéder, qu'il s'agisse de soins liés ou non à leur handicap (dentaires, ophtalmologiques etc), constate le rapport publié par cette fédération de familles et proches de personnes handicapées mentales, en vue de son congrès annuel du 23 au 25 mai à Marseille.

Les progrès de la médecine et des moyens d’accompagnement spécialisés ont permis une augmentation de l’espérance de vie. Ainsi, un trisomique ne pouvait espérer vivre plus de 30 ans dans les années 1970 alors qu’il peut aujourd’hui atteindre plus de 60 ans. Les personnes atteintes de handicaps sévères vivent également plus longtemps.

Comme pour le reste de la population, cette avancée en âge génère des besoins en soins plus importants (cancers, démence, maladies cardiovasculaires, atteintes sensorielles ou musculo-squelettiques), mais avec des conséquences plus sévères et parfois un vieillissement prématuré. La maladie d’Alzheimer semble ainsi apparaître plus tôt chez les personnes trisomiques.

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