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Polémique autour de l'épreuve de compréhension en langue vivante au bac

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Professeurs qui corrigent leurs propres élèves, difficultés de préparation... Cette nouvelle épreuve introduite cette année dans certaines filières fait l'objet de moult critiques, de professeurs comme d'élèves.
par AFP
publié le 17 mai 2013 à 14h57

L’épreuve de compréhension en langue vivante introduite cette année au bac génère de nombreuses critiques d’enseignants et lycéens: des profs livrés à eux-mêmes pour créer des sujets, évaluant parfois leurs propres élèves, à des dates de passage disparates.

Les candidats des séries économique et sociale (ES), scientifique (S) et technologiques passent désormais deux épreuves orales, l’expression et la compréhension. En cours d’année dans leur établissement, les candidats écoutent trois fois un extrait audio ou vidéo d’une minute trente maximum en langue étrangère. Ils ont dix minutes pour rédiger un compte-rendu en français.

Cette épreuve de compréhension a été imaginée dans le cadre de la réforme du lycée, lancée sous la droite en 2010 en seconde et arrivée en terminale cette année. Le ministre de l’Education nationale Vincent Peillon attend la fin de la réforme avant d’en tirer le bilan.

«C'est la première fois qu'on met en place ce type d'épreuves, donc on comprend bien qu'il y ait des interrogations», déclare Jean-Paul Delahaye, directeur général de l'enseignement scolaire (DGESCO). Mais «il y a eu un accompagnement et un soutien continu de la part du ministère et de l'académie, pour que les enseignants puissent s'approprier ces nouvelles épreuves», dit-il.

«Il y a plein d'endroits où cela s'est mal passé», rapporte toutefois Yvan Dementhon, président de l'UNL, principale organisation lycéenne. «Ce sont les établissements qui organisent, les pr