C'est tout le système de défense de Nikola Karabatic qui risque d'être ébranlé. D'après nos informations, les policiers qui enquêtent sur l'affaire des paris suspects engagés lors du match de handball Cesson-Montpellier en mai 2012, sont en possession d'un élément qui prouverait que l'ex-champion olympique y a bien pris part, alors qu'il ne cesse de le nier. Une étude approfondie de la localisation des téléphones portables de tous les joueurs (et parfois, de leurs compagnes) soupçonnés d'avoir misé de l'argent sur la défaite de leur club montre que ce serait bien Nikola Karabatic qui a consulté la cote du fameux pari sur le score à la mi-temps de Cesson-Montpellier le 12 mai 2012 sur son iPhone, via l'application Parions Sports. Et non sa compagne, Géraldine Pillet, comme il l'a toujours affirmé. Pour chercher à savoir si le joueur disait vrai concernant l'implication de sa compagne - qui a reconnu avoir parié 1 500 euros - les policiers n'ont négligé aucun détail. Ils ont demandé aux opérateurs téléphoniques la géolocalisation des portables du couple le 12 mai à 9 h 36, heure à laquelle l'application a été consultée. La réponse figure dans un rapport daté du 19 avril et que Libération a pu consulter : «Il apparaissait que les zones de couverture respectives de ces téléphones étaient distinctes […]. Elément tendant à démontrer que l'auteur de cette consultation [l'application Parions sports, ndlr] était bien M. Nikola Karabatic et non pas Mme
Enquête
L’appli qui plombe Nikola Karabatic
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par Violette Lazard
publié le 20 mai 2013 à 22h26
(mis à jour le 21 mai 2013 à 15h05)
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