Acte terroriste ou geste d’un déséquilibré, les enquêteurs exploraient toutes les pistes dimanche pour identifier et retrouver l’agresseur d’un militaire en patrouille Vigipirate, blessé au cou à l’arme blanche samedi à La Défense, près de Paris. Cette agression est survenue trois jours après le meurtre mercredi à Londres d’un soldat britannique par deux islamistes radicaux, avec lequel aucun lien n’a toutefois été établi à ce stade. Les policiers de la brigade criminelle exploitent en particulier témoignages et images de vidéosurveillance.
Selon une source proche du dossier, «toutes les bandes vidéos ont été récupérées et elles sont nombreuses» dans la zone où s'est produite l'agression, «entre celles de la SNCF, de la RATP et d'Unibail» (le gestionnaire du centre commercial des Quatre temps). Elle permettront de «donner des indices» et «on l'espère, d'identifier l'auteur».
Le militaire blessé, Cédric Cordier, 23 ans, issu du 4e régiment de chasseurs de Gap, était en tenue, participant à une patrouille Vigipirate classique de trois hommes lorsqu’il a été agressé, vers 17h50. Il était derrière ses deux collègues, ce qui expliquerait pourquoi son agresseur n’a pas été interpellé sur le fait. Le blessé a été admis à l’hôpital militaire Percy à Clamart (Hauts-de-Seine). Ses jours ne sont pas en danger.
Les militaires patrouillaient dans la «salle d’échange» de la Défense, lieu de transit souterrain entre les accès aux transports en commun et les