Un médecin qui a joué un rôle majeur dans l'expertise de Liliane Bettencourt ayant conclu à l'état de faiblesse de celle-ci, serait par ailleurs une proche du juge d'instruction en charge de l'affaire, Jean-Michel Gentil, ce qui constituerait un motif important de fragilisation de l'enquête, assure Le Parisien jeudi. Dans un entretien publié peu après par francetvinfo.fr, sa collègue Valérie Noël, qui co-instruit le dossier, se déclare en revanche «sereine».
Les avocats des principaux mis en examen dans le volet abus de faiblesse du dossier dénoncent un «conflit d'intérêt manifeste». Dans un communiqué, les avocats, notamment de Nicolas Sarkozy, Eric Woerth, Patrick de Maistre et François-Marie Banier, Stéphane Courbit et Pascal Wilhelm indiquent que «les liens de proximité anciens et très étroits» révélés par le Parisien entre Sophie Gromb et le couple Gentil «caractérisent un conflit d'intérêts manifeste qui jette la suspicion sur l'impartialité de l'expertise sur laquelle repose la procédure d'instruction». Ils estiment «qu'il appartient désormais» au Procureur de Bordeaux «de tirer toutes les conséquences de ces atteintes aux droits de la défense et au droit au procès équitable qui a entravé la manifestation de la vérité».
Cette information est publiée une semaine avant l’examen par la